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Photo du rédacteurLauriane CYDZIK

Clitoridienne ou vaginale ? Stop aux clichés !

Dernière mise à jour : 19 juil. 2018



Le gland du clitoris est la partie visible du clitoris. Il est en fait composé de 4 racines d’une longueur de 10 à 15 cm qui entourent le vagin : les bulbes vestibulaires le long des grandes lèvres et 2 autres racines qui sont situées sur les bords intérieurs des os du bassin.

Le gland et ses racines se gorgent de sang quand il y a excitation, comme le pénis. Le clitoris est stimulé dans sa totalité et si le ressenti est plus évident sur la partie visible de celui-ci les contractions concernent bien l’ensemble des racines du clitoris, le vagin et même l’utérus.

Le clitoris et le vagin sont liés. Si on stimule le clitoris, le vagin répond, se contracte et cette contraction vaginale participe à l’orgasme clitoridien.

L’orgasme dit vaginal est provoqué soit par des contractions volontaires des muscles de son vagin, soit par la pénétration et des fois même uniquement par stimulation du clitoris.

Les sensations de l’orgasme vaginal sont plus intenses et plus profondes et il est plus difficile à ressentir. Chaque femme va avoir besoin de choses différentes pour y accéder : un véritable échange avec le partenaire, un véritable abandon, un contexte particulier ou encore une période hormonale particulière comme l’ovulation ou les règles.

En tout cas, pour les femmes, le plaisir sexuel est généralement difficilement dissociable du climat sensuel et affectif de la relation sexuelle. Gérard Leleu, médecin sexologue, explique bien : « si une femme ne connaît pas l'orgasme au cours du rapport, mais que la relation a été vécue sensuellement et émotionnellement comme gratifiante, elle ne sera pas ressentie comme un échec. »


Texte de Lauriane Cydzik

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