top of page
Rechercher
Photo du rédacteurLauriane CYDZIK

"Désir quand tu nous quitte ..."

Dernière mise à jour : 19 juil. 2018

La sexualité dans la relation amoureuse : le désir et ses aléas

Au début de la relation amoureuse, lors de relations multiples ou de « papillonnages sexuels », il n’y a pas de problèmes de désir. Ceux-ci naissent dans la durée de la relation stable avec une même personne. Alors comment créer, dans une vie ordinaire, de l’extraordinaire qui nourrisse en permanence le désir et évite qu’il ne s’éteigne ?


 


Qu'est-ce que le désir ?

Le désir est une tension, c’est ce qui anime, ce qui met en mouvement, ce qui permet de créer des liens avec l’extérieur. Pour l’être humain, le principal organe du désir est son psychisme. Le désir vise l’union, l’aboutissement de l’acte sexuel et la pénétration, mais dès qu'il est comblé, il meurt. Freud parlait de « la petite mort ». Le désir nous fait agresser la vie. On se met en mouvement vers l’objet, la personne que nous désirons. Le désir vise à créer de l’extraordinaire et se nourrit de ça.

La relation amoureuse passe par l’entretien du désir

Ce désir est celui d’être ensemble, de rire, de discuter, de partager, de s’épauler, de se réconforter mais aussi d'entretenir le désir charnel de l’un pour l’autre, de ne pas se laisser happer par le quotidien. Cela passe par l’anticipation positive : il faut imaginer le plaisir qu’on aura à retrouver l’autre le soir, le jeu relationnel qu’on va mettre en place. C’est imaginer dès le matin des attentions et des jeux pour que le soir soit l’aboutissement et non le point de départ d’un rapprochement amoureux et sexuel. Et la prescription vaut toute la durée de notre vie !

L’amour durable et le désir sont une construction à deux, comme le rappelle le poète libanais Khalil Gibran dans son recueil Le Prophète : « dressez-vous ensemble, pas trop près l’un de l’autre. Car les piliers du temple se dressent séparément et le chêne et le cyprès ne peuvent croître dans leur ombre mutuelle. » Si les piliers sont trop proches, ils ne soutiennent plus rien et le toit s’effondre, mais si les piliers sont trop loin, ils ne soutiennent plus rien non plus...


Texte de Lauriane Cydzik

Tous droits réservés

43 vues0 commentaire

Comments


bottom of page